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lac Luitel
Depuis 1961, le lac Luitel (1250m) est classé en réserve naturelle à laquelle a été intégrée la tourbière du col Luitel en 1991. Il doit son existence aux grands glaciers du Quaternaire. Sa   richesse   biologique   est   tout   à   fait   remarquable , le lac abritant sur ses rives une flore digne des paysages scandinaves. Mousses, plantes aquatiques (sphaignes) et plantes carnivores (drosera, petite utriculaire & grassette vulgaire) se développent dans une tourbière âgée de plus de 12 000 ans. Il est possible de traverser la tourbière sur des caillebotis (attention : il est formellement interdit de marcher en dehors des sentiers réservés à cet effet). Mousses sans racine, les sphaignes sont de véritables éponges qui absorbent l'eau, jusqu'à 25 fois leur poids sec. Elle forment des coussins ou radeaux qui progressent vers le centre du lac. Le lac Luitel souffrait de la proximité de la route départementale à cause des salages hivernaux (la salinité de l'eau augmentait d'année en année). Des travaux réalisés en 2012 et 2013 ont visé à restaurer ce milieu (cf. infra). En saison (juillet et août), visite guidée (départ à 14h30, sauf le lundi, au chalet d'accueil qui est aussi un centre d'exposition).
La drosera (photos de gauche) capture les insectes à l'aide de poils gluants, présents sur ses feuilles. Cette plante, comme toutes les autres présentes sur le site, sont protégées et interdites de cueillettes.
La Réserve naturelle du Luitel , primitivement d'une surface de 6 ha, a été portée à 17 ha depuis que la tourbière bombée du col Luitel y a été intégrée. Située en contrebas de Chamrousse, elle appartient à la commune de Séchilienne. Nombreuses sont les tourbières dans le massif de Belledonne . A proximité de Chamrousse, en plus du Luitel, il y a : - la tourbière de l'Arselle (communes de Chamrousse et de Séchilienne) ; - les lac Achard et lac de l'Infernet (commune de Chamrousse) ; - le marais des Seiglières (commune de St-Martin d'Uriage) ; - la tourbière du lac Praver (commune de Séchilienne).
La pollution des eaux du lac Luitel par le sel de déneigement de la route départementale toute proche représente un véritable péril pour le lac. Des études ont démontré qu'une grande partie de ce sel reste stocké dans le lac. Ainsi, pour 3 tonnes de sel rentrées dans le lac, seule une tonne et demie sera évacuée par l'exutoire naturel. La dégradation de ce milieu naturel nuit à la diversité biologique du lac. Autrement dit, ce sont toutes les espèces végétales rares qui risquent de disparaître à moyen terme. Travaux réalisés pour endiguer cette pollution Le Conseil général de l'Isère a fait réaliser des travaux en 2012 & 2013. La 1 ère phase a consisté à restaurer le ruisseau qui alimentait le lac et qui avait été détourné suite à la construction de la route. La 2 nde phase s'est attachée à canaliser sur 3 km les eaux de ruissellement issues du déneigement, qui ne se déversent donc plus dans le lac.
Découverte du lac Luitel (source : panneau d’information de l’ONF ; illustration chamrousseweb.info) 1 : zone d’eau libre sans végétation (5 mètres de profondeur), appelée « lac noir » 2 : radeaux flottant à la surface de l’eau 3 : ensemble de buttes coalescentes* supportant des pins à crochets (* unies par soudure de tissus végétaux en contact) 4 : zone d’eau libre à nénuphar 5 : secteur envasé à trèfle d’eau, appelé « lac blanc » 6 : roselière (à noter que les roseaux ont tendance à progresser aux dépens des radeaux de tourbe)
sphaigne
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lac Luitel
Depuis 1961, le lac Luitel (1250m) est classé en réserve naturelle à laquelle a été intégrée la tourbière du col Luitel en 1991. Il doit son existence aux grands glaciers du Quaternaire. Sa   richesse   biologique   est   tout   à   fait   remarquable , le lac abritant sur ses rives une flore digne des paysages scandinaves. Mousses, plantes aquatiques (sphaignes) et plantes carnivores (drosera, petite utriculaire & grassette vulgaire) se développent dans une tourbière âgée de plus de 12 000 ans. Il est possible de traverser la tourbière sur des caillebotis (attention : il est formellement interdit de marcher en dehors des sentiers réservés à cet effet). Mousses sans racine, les sphaignes sont de véritables éponges qui absorbent l'eau, jusqu'à 25 fois leur poids sec. Elle forment des coussins ou radeaux qui progressent vers le centre du lac. Le lac Luitel souffrait de la proximité de la route départementale à cause des salages hivernaux (la salinité de l'eau augmentait d'année en année). Des travaux réalisés en 2012 et 2013 ont visé à restaurer ce milieu (cf. infra). En saison (juillet et août), visite guidée (départ à 14h30, sauf le lundi, au chalet d'accueil qui est aussi un centre d'exposition).
La drosera (photos de gauche) capture les insectes à l'aide de poils gluants, présents sur ses feuilles. Cette plante, comme toutes les autres présentes sur le site, sont protégées et interdites de cueillettes.
La Réserve naturelle du Luitel , primitivement d'une surface de 6 ha, a été portée à 17 ha depuis que la tourbière bombée du col Luitel y a été intégrée. Située en contrebas de Chamrousse, elle appartient à la commune de Séchilienne. Nombreuses sont les tourbières dans le massif de Belledonne . A proximité de Chamrousse, en plus du Luitel, il y a : - la tourbière de l'Arselle (communes de Chamrousse et de Séchilienne) ; - les lac Achard et lac de l'Infernet (commune de Chamrousse) ; - le marais des Seiglières (commune de St-Martin d'Uriage) ; - la tourbière du lac Praver (commune de Séchilienne).
La pollution des eaux du lac Luitel par le sel de déneigement de la route départementale toute proche représente un véritable péril pour le lac. Des études ont démontré qu'une grande partie de ce sel reste stocké dans le lac. Ainsi, pour 3 tonnes de sel rentrées dans le lac, seule une tonne et demie sera évacuée par l'exutoire naturel. La dégradation de ce milieu naturel nuit à la diversité biologique du lac. Autrement dit, ce sont toutes les espèces végétales rares qui risquent de disparaître à moyen terme. Travaux réalisés pour endiguer cette pollution Le Conseil général de l'Isère a fait réaliser des travaux en 2012 & 2013. La 1 ère phase a consisté à restaurer le ruisseau qui alimentait le lac et qui avait été détourné suite à la construction de la route. La 2 nde phase s'est attachée à canaliser sur 3 km les eaux de ruissellement issues du déneigement, qui ne se déversent donc plus dans le lac.