La
maquette
de
la
Chartreuse
de
Prémol
,
qu’on
peut
voir
ici
sous
différents
angles,
est
en
bronze.
Se
présentant
comme
une
«
évocation
»
de
la
Chartreuse,
elle
a
été
réalisée
par
l’atelier
Corduant
(situé
à
Cadenet
dans
le
Vaucluse).
Il
s’agit
d’une
véritable
oeuvre
d’art
qui,
après
avoir
été
exposée
à
la
mairie
de
Vaulnaveys-le-
Haut,
a
été
scellée
à
l’entrée
du
site
de
Prémol
en
2020.
Quelques
incohérences
ont
été
relevées
par
Jean-Paul
Jaymond,
co-fondateur
de
l’Assocation
CHA’mrousse
, éditrice de ce site (cf. ses commentaires après les photos de la maquette).
Il
est
dommage
que
la
maquette
ait
été
réalisée
«
à
plat
»
sans
tenir
compte
du
relief,
ce
qui
aurait
pu
éviter
quelques
incohérences.
Celle-ci
est
basée
sur
le
plan
cadastral
de
1825,
réalisé
alors
que
la
chartreuse
était
déjà
bien
ruinée…
Un
autre
plan,
plus
réaliste
sans
doute
car
réalisé
en
1791,
lors
de
l’expulsion
des
moniales
et
donc
avant
la
destruction,
présente
une
configuration
légèrement
différente,
notamment
au
niveau
des
obédiences
(Porterie
et
bâtiments
«
de
service
»
situées
le
long
du
torrent).
Ce
plan
présenté
dans
le
mémoire
de
Master
de
Thomas
Pouyet,
a
conduit
ce
dernier
à
une
maquette
simplifiée
(en
papier)
présentée plus bas.
Cette maquette montre bien que le bâtiment que Corduant appelle « moulin » et celui qui est à droite de la Porterie ne sont pas bien positionnés :
- le moulin n’est pas présenté à cheval sur le ruisseau et il n’était pas
a priori
en croix ;
-
l’autre
bâtiment
(logement
des
frères
sur
le
plan
de
1791)
est
présenté
au-dessus
du
ravin
creusé
profond
(20
-
30
m
?)
par
le
torrent
!
Si
le
relief
avait
été
pris
en
compte,
il
aurait
naturellement
été
positionné
en
longueur.
Son
emplacement
avait
d’ailleurs
été
transformé
en
jardin
potager
par
les
gardes
forestiers
avant
d’être
partiellement raviné.
L’écurie des vaches (détruite) et l’écurie des chevaux (la muleterie restante), selon le plan de 1791, ont été confondues.
Le petit bâtiment devant l’entrée de l’église n’existait plus, semble-t-il, en 1791 ; il avait dû disparaître dans l’inecendie de 1707 sans être reconstruit.
Cette
maquette
présente
ainsi
un
mélange
des
bâtiments
du
XVII°
et
du
XVIII°.
Celle
de
Th.
Pouyet
a
l’avantage
d’être
plus
homogène
dans
sa
reconstitution
historique.
pré-maquette de Corduant en plâtre
maquette proposée par Th. Pouyet
plan dessiné en 1791 lors de l’expulstion des
religieuses